Soline En Chambre DHôtes
Solène est prénom courant.
Soline, elle, ma dit, je suis la seule, lunique. Lunique fille de France à me prénommer ainsi.
Elle était blonde comme fille du Nord. Elle avait des yeux délavés comme fille de Flandre, des Flandres.
Comme elle mavait dit unique, moi javais pensé nique, enfin, disons que javais entendu nique. Le mot nique. Comme dans le verbe niquer.
Nous les mecs, on entend rien que ce quon veut bien entendre...
Moi, je trouvais ça sympa de, peut être, niquer une fille qui sappelle Soline et qui est lunique de France à se nommer ainsi. Enfin à se prénommer ainsi. Jen bandais déjà. Comme quoi, comme disait Brassens, la bandaison ne se commande pas.
Soline était blonde à cheveux longs sur les épaules. Et moi je matais son devant de robe dété avec juste de petits tétés marquant le coton léger. Je pensais Soline est gamine et il lui faudra attendre encore quelques années pour proposer du nibar belge lourd sur le devant. Comme il se doit.
Elle ma dit, ne tattend pas à morphologie de Mathilde, fille plantureuse nourrie à la frite et au poisson pané cuit dans lhuile bouillante. Elle disait, moi je suis fille des plages immenses de mer du Nord chars à voile et mon corps est musculeux dur et bronzé mais pas très appétissant. En quoi elle se trompait.
Soline avait deux mains agiles au bout de deux grands bras immenses. Et diablement préhensiles.
Soline, ton nom me chavire. Je pense à Line, copine amoureuse de mes quinze ans en chahut dans les dunes dAtlantique. Je pense aussi à la Solène que jai aimée sur le tard en Méditerranée, sable chaud et lit douillet.
Méditerranée, soleil, chaleur et filles de lété.
Toi, Soline, tu étais plutôt fille des froidures dhiver. Enfin cest ainsi que je te voyais et je pensais que cétait là le souvenir que je garderais de toi.
On était partis tous les deux en auto par des routes étroites et sinueuses de Cévennes.
Soline avait la main dure sur ma cuisse et je pensais, cette fille est musclée. De corps assurément mais de phalanges aussi.
Sa main est remontée à mon aine. Elle cherchait. Elle na pas eu à chercher longtemps pour trouver. Ma bite, longue et dressée était dans sa paume et elle serrait. Cette fille avait appétence pour lorgane des garçons.
Qui, de notre confrérie, sen serait plaint ?
Les roupes, Mademoiselle noubliez pas les roupes. On criait dans nos têtes cette exhortation à la fille pour quelle y mette la main par en dessous et ne se limite à seulement masser le gland et la tige. Souvent les filles se contentent de triturer la bite sans penser au reste de la famille... Cousin cousine oubliés.
Mais celle-là avait compétence et a empaumé le paquet tout entier remontant de par en dessous les gonades molles pour donner à lensemble volume et consistance.
Je pensais, nous irons à Ganges demain et je te mènerai à ce rendez-vous dembauche au refuge météorologique du Mont Aigoual. Mais ce soir, nous serons dans cette chambre dhôtes inconnue. La dame hôtesse a dit au téléphone quelle me préparerait le souper. Sûr quelle sera accueillante à toi aussi, bien que je naie pas prévenu que je serais accompagné.
Je vais néanmoins envoyer un SMS pour que tout soit clair.
Fais le, toi, car moi je conduis lautomobile.
Soline a pianoté mon iPhone pour dire à la dame que son client aurait copine et quil faudrait non seulement héberger celle-ci mais encore, sed etiam, surtout la nourrir. Et puis lui être agréable, aussi.
Soline a dit, cest ça quest bien dans lécrit, cest quon ne reconnaît pas la voix du mec qui cause. Pas daccent qui viendrait dévoiler...
Et sa main serrait ma bite fort à travers le tissu du futal. Complice.
Elle lisait Googlemap et me disait la route à suivre. Le soir était tombé et les virages senchaînaient dans les phares tandis que je matais le visage de Soline à mes côtés éclairé seulement de lécran du smartphone. Sa main était calme sur moi, gardant au chaud de sa paume, sans plus.
On est arrivés à une sorte de petit château au fin fond dune excavation immense. Il faisait nuit et dans ce coin-là, perdu de civilisation, il ny avait aucune lumière sauf détoiles. Nos têtes tournaient des lacets enchaînés subis. Jai garé lauto devant la porte genre pont-levis. Dautres autos y étaient alignées. Une Audi 8, une Morgan verte et une très vieille Cobra sans toiture ni capote.
La dame hôtesse est venue nous accueillir en robe longue médiévale, genre chevaliers de la table ronde. Elle a pris le sac de Soline et nous a emmenés tous deux par un escalier étroit en colimaçon jusquà notre chambre. On suivait en file indienne entre les murs de pierre humide en grimpant vers les hauteurs sombres éclairées seulement de palier en palier par des candelabres aux lumières fasseillantes.
Moi je suivais lhôtesse, mon sac Longchamps en main. La robe longue claire dessinait ses fesses et montait à chaque marche tissu vrappé au bas de son dos. Le rond le charnu moulaient la maille de façon indécente et je voyais comme évidence sa craque profonde qui respirait à chaque changement de pied.
La chambre était ronde, occupant le dernier niveau de la tour façon donjon. Une fenêtre immense la baignait des lueurs sombres de mille étoiles du haut du cirque. Lhôtesse a tardé à basculer linterrupteur déclairage. Elle est restée immobile au milieu du passage à se faire bousculer par moi dabord, par Soline ensuite.
Elle a posé le sac et nous a cherchés, lun comme lautre.
Soline avait pris ma main et lhôtesse avait saisi nos tailles et dans lobscurité nous serrait contre elle.
Elle a dit, nous dînerons dans une demi-heure. Quatre couples visiteurs. Souper habillé. Sexy. Et puis mon ami et moi, en hôtes. Nous serons dix. Mon ami est étranger, il vient de Nouvelle Zélande, vous verrez, sont pas comme nous ces gens-là, vous verrez, vous aimerez. Enfin jespère.
La suite avait un grand lit matrimonial à baldaquin et une salle de bain immense. Soline a filé à la baignoire pour ouvrir les deux robinets en grand avec berlingot de mousse déchiré de ses deux ratounes blanches de devant.
Jai préféré labandonner à ses ablutions et descendre au salon boire un whisky. En attendant mon tour de bain.
Histoire de voir comment allait se présenter la suite de laventure.
Une table ronde était dressée dans une pièce au plafond bas, voûtée de pierres noires. Nappe blanche, dix couverts et dix chaises à haut dossier compliqué de bois sombre sculpté. Des verres à pied immense dont on pensait, faudra veiller à pas les renverser.
Une fille, un garçon étaient là debout et mont salué.
La fille était blonde à cheveux courts et nez mutin. Moi jaime ces filles un peu gamines à petits seins, en robe noire velours fin sans manches, collée aux hanches suivant serrée la taille et écrasant la poitrine.
Lencolure ronde dégageait bas son haut et sa peau bronzée, montrait quelle aimait le soleil et la nature. Sans la moindre marque de maillot.
Je matais lourlet de jupe très haut à mi-cuisse et je pensais, ne doit pas non plus avoir de blanc de peau sur son pubis sur ses fesses ni ailleurs. Me plaisait bien, déjà, cette fille-là.
Et je lui souriais, en sympathie de passion naturisme manifestement partagée.
Elle ma rendu mon sourire et ma dit, va nous ferons plus ample connaissance à souper ce soir, savez-vous le menu ?
Le gars a pris relais de conversation. Voulait pas se faire tchourer sa copine et, lavait bien raison. Le gars expliquait des choses mais moi jétais ailleurs et nentendais que tchi.
Lhôtesse ma donné un verre à whisky plein de glace et la empli de whisky de Clermont-Ferrand couleur menthe à leau. Vert, quoi... Pas dégueu, même bon, enfin de Clermont, quoi. Je pensais Ma nuit chez Maud et, tout en buvant le whisky, je voyais Maud en noir et blanc sur lécran, sa petite culotte blanche et son frisotti noir. Et Clermont-Ferrand troublait de fantasmes intellos mes pensées de fin daprès-midi cévenole.
La blonde à cheveux courts me souriait et je comprenais que le souper serait sympa.
Son mec ne faisait pas la gueule mais presque. Jai dit, ma copine prend un bain, elle sera toute belle pour dîner. Le visage du mec sest éclairé et jai compris quil était dorénavant, rassuré, un ami.
Tout en sirotant le breuvage étrange que lon mavait servi, les yeux dans les yeux de la blonde à cheveux courts, je racontais notre aventure de descente des lacets du cirque au couchant. Jusquà arriver, flappis, à ce château chambre dhôtes de fond dombre, presque de nuit.
La blonde me plaisait. Son mec un peu moins. Même, dirais-je, jeusse préféré quelle nen neût point, de mec. On ne se refait pas...
Mon verre vidé, je suis remonté à la piaule quérir ma dulcinée.
Elle était toute nue sortie de bain, drapée de grande serviette éponge bleue. Elle était belle et sa touffe claire aux longs poils blonds raides cachait en pudeur ses intimités roses débordantes.
Elle a enfilé une longue robe de satin doré par dessus sa tête sans rien dessous, sans soutif ni culotte non plus. Elle souriait et ma dit, je me sens bien ici dans ce pays de Cévennes vêtue ainsi. Laisse aller, profite.
Elle a fini de sapprêter devant un miroir de star encadré dampoules dépolies, assise sur un fauteuil de cinéma marqué derrière du nom de Sarah Forestier.
On est descendus main dans la main retrouver les autres convives et ma mie ma dit, jai la chatte toute troublée des circonstances.
La blonde nétait plus là, son copain non plus. En revanche deux autres couples faisaient le show. Surtout les filles.
La fille de droite avait inouïe crinière de lionne et je pensais à son entre-cuisses. Jimaginais sa culotte pleine à craquer de toison fauve aussi luxuriante, du nombril au coccyx. Et je bandais. En toute simplicité.
Lautre était style Joan Baez avec longue chevelure brune et robe beatnik façon Woodstock. On voyait dévidence quelle partageait ce soir lattitude écolo bobo de ma copine, soutif oublié au vestiaire, seins lourds pointant leurs tétons bas sur le coton bariolé du poitrail. Ce nétait pas pour me déplaire et je pensais, a-t-elle, elle aussi fait limpasse sur la culotte ?
Ma copine est biseuse. Cest à dire que lieu de dire bonjour, elle tend sa joue dun côté de lautre en simulacre de bisoux. Cest sa façon à elle de saluer. Même des gens parfaitement inconnus nouvellement rencontrés.
Ça na pas raté, elle est venue à la grande brune en robe longue et pour la saluer a posé sa main sur la hanche, balayant dune paume exploratrice de la taille jusquà la fesse, les charnus des quatre doigts en sensibilité de scanner.
Quand elle a tourné son visage vers moi avec regard malicieux, jai compris quelle avait trouvé âme sur ou du moins concordance avec cette Joan Baez de Cévennes.
Qui nen portait pas non plus...
Notre hôtesse est alors entrée, avec un plateau de rafraîchissements, jus dorange, pamplemousse et autres. Sa robe médiévale ne détonait pas entre les deux autres robes longues. Je me pris à penser à ma copine coquine et au méli-mélo plus tôt dans lobscurité tous trois. Dans la bousculade a-t-elle aussi passé les mains pour explorer les dessous de la dame hôtesse ?
Moi je savais un peu car, sans lavoir le moins du monde provoqué ou même cherché, javais eu en main un sein, chaud et palpitant comme colombe de paix, simple et libre sous létoffe légère de la robe médiévale. Jétais resté néanmoins curieux de savoir si son alter égo, son homologue avait texture identique, forme et consistance similaire. Javais alors formé le projet de vérifier la chose, dès quopportunité se présenterait.
Mais javoue qualors la question de la culotte navait pas atteint les neurones de mon cortex.
Cest le fameux proverbe jamais deux sans trois qui a fait jaillir létincelle entre mes deux roupes comme en laboratoire détudes très haute tension, léclair bleu entre les sphères de cuivre. Tout tordu léclair et la conscience a brusquement jailli en moi.
Lhôtesse était probablement, elle aussi, zigounette à lair libre comme les deux autres filles. Faut voir, que je me disais.
Mon esprit na pas chômé et tout de suite jai pensé à la petite blonde à cheveux courts qui, présentement, avait disparu. Etait-elle montée à sa chambre dhôte ôter son string, accessoire surfétatoire ? Enfin superflu
Pour se mettre à lunisson.
Notre hôtesse repartait vers sa cuisine avec son plateau vide et je me suis approché pour y poser mon verre vide en lui faisant compliment du breuvage de Clermont-Ferrand quelle mavait servi. En particulier de cette couleur menthe à leau qui rappelait ladolescence et les premiers flirts. Ce que disant je lui fis brin de conduite jusquà son office.
À peine eût-elle posé le plateau que javais mes deux mains à sa taille, ma tête en arrière pour la mieux mater toute entière et mon bassin en avant pour lui bien faire sentir ma désirade.
Elle riait en consentance complice.
Mais brusquement jai entendu derrière moi, aux fourneaux, des bruits de cuisine, couteaux cuillers raclant des casseroles.
La grosse voix dun moustachu genre José Bové ma interpelé avec un accent kiwi à couper au couteau. Ma dit puisque ta lair dégourdi, va ten porter ces tapas aux hôtes.
Il ajouta en rigolant, dans la langue dici, les hôtes et les hôtes sont désignés par le même mot. Est-ce pour mieux se mélanger, mon ?
Dailleurs toi tas tout de suite trouvé le chemin de ma gonzesse. Gaffe que je ne rende monnaie de ta pièce à ta jolie Soline.
Je repartis Gros-Jean comme devant sans avoir pu lever le mystère du dessous des jupes médiévales. Avait-elle ou non culotte sous son accoutrement de tenancière de château moyenageux ?
Tanga shorty simple slip ou peut être même culotte longue descendant aux genoux mais ouverte, en coton blanc bordé de dentelles ? Est-elle allée jusquau bout du déguisement ? Sûr en tous cas que ce genre de vêture de dessous doit plaire au gardien de moutons néo-zélandais à moustache qui semble être son Pygmalion, enfin le mec qui la saille les jours de pénurie.
Je pensais peut être seulement un pis aller quand la maison manque de clients, un ersatz, un boute en train. Enfin je navais pas grande estime pour José Bové.
Mon plateau damuse gueules en mains jai joué la fille de famille à faire le tour des convives. La petite blonde toute bronzée dans sa robe de velours noir était redescendue. Elles étaient deux en robes courtes, elle et lautre lionne à la crinière rousse.
Mais la petite blonde naturiste me plaisait particulièrement avec ses petits seins gonflant lencolure basse de tissu noir et ses gambettes musclées au fin duvet clair. Sa tête toute ronde coiffée court de blond de blé avait le doré des filles sportives qui vivent lhiver sur la cendre du stade et les neiges en pente, lété en rappel sur dériveur ou aux winchs sur quillard.
Je lui parlais windsurf et elle riait, à son affaire, énumérant les spots quelle connaissait. Jai refilé le plateau de tapas au copain de Joan Baes, un gars légèrement bedonnant, intéressé manifestement par le contenu du dit plateau.
La petite robe noire ne couvrait pas grand chose du corps de cette blonde bronzée de partout. Sous les bras, aux aisselles, les échancrures laissaient voir ses petits seins tout ronds. Le velours suivait ses formes et sa taille étroite puis ses hanches pour sarrêter, en insuffisante longueur, au premier tiers de ses cuisses. La robe était fermée dun zip qui parcourait sa colonne vertébrale, un zip très fin, avec revers, dont on voyait la minuscule tirette à sa nuque.
La pulsion qui faisait quon avait envie de descendre le zip den haut jusquen bas était puissante. Et je pensais, arrivé en bas le zip doit souvrir et lon peut, en la regardant dans les yeux, lui ôter le vêtement à glisser le long de ses bras par devant.
Je me voyais empaumer les trois décimètres carré détoffe sombre pour les jeter par dessus mon épaule comme un cosaque son verre de vodka afin de me repaître du corps uniformément bronzé et bien découplé de cette blonde à cheveux courts.
Il métait évidence quelle non plus navait pris peine à chausser culotte.
Son abricot parfaitement glabre était réponse à mes interrogations.
La lionne à crinière luxuriante rousse était à nos côtés et parlait. Elle avait des choses à dire mais nous, on lentendait pas, tout à nos turpitudes.
Elle a compris que les mots étaient dorénavant insuffisants pour se faire entendre. Elle a attrappé ma nuque et a tiré bas mon oreille à sa bouche, comme pour dire un secret. Moi je ne la connaissais pas cette rousse. Cétait une parfaite étrangère. Aussi me suis-je laissé faire, pour entendre son secret, en quelque sorte.
Mais la coquine, lieu de sépancher à mon ouïe comme jimaginais, a pris ma bouche pour un baiser genre Souchon en plage de Mer du Nord.
Vu que je ne savais pas trés bien où elle voulait en venir et que mon interrogation à son sujet portait essentiellement sur sa touffe, jai répondu à son attente, presque tendrement de bouche et de langue mais en minterrompant brusquement pour lui poser la question qui mimportait.
Ses yeux, bleu cobalt, mont fusillé. Rousse à yeux bleus sombres outragée par un qui sintéresse quà son cul lors quelle offre ses lèvres et son cur.
Jétais gêné de cette presque altercation en cette chambre dhôtes devant les convives rassemblés pour un apéritif et surtout ma Soline qui navait pas pu manquer de voir cette gourgandine rousse tenter de me voler un baiser.
On est passés à table, quatre couples. Les hôtes ont filé à loffice quérir les mets du premier service.
Moi je savais que quatre des cinq filles étaient nues sous leur robe mais restais en interrogation sur le statut de la cinquième, la fille à toison bouclée, africaine.
Je voyais dans les regards des gars, quils étaient, tous, dans le même état desprit que moi.
On était une sacrée équipe. Et ça bandait dur à la table dhôtes cévenole du fond du Cirque de Navacelles.
Le hasard a voulu, pas moi, non, le hasard juste, que je me retrouve assis, à cette table ronde à côté de lAfricaine rousse. Moi je pensais cette fille a le cul tellement cambré quon y pourrait poser son verre sur le croupion.
Elle avait la tête de la fille du Sud sur le single de Nino Ferrer. Avec des cheveux de partout qui laissaient présumer.
Mes mains tremblaient de curiosité intellectuelle.
Notre hôtesse est entrée dans la salle à manger voûtée, son plateau damuse-bouche en mains. La touffe frisée luxuriante gonflait le devant de la robe médiévale et nous tous, filles et gars, avions regard bas sur ses hanches, son pubis.
Ma main est allée à la cuisse de la voisine. Cuisse solide de fille sportive. Comme une connivence, comme un geste damitié. Je savais ma quête.
La caresse a plu à la voisine, paume sur ses hauts tendres, en félicités deffleurements et de voyages. Elle riait et ouvrait ses jambes.
Je pensais, elle, aura touffe autrement plus épaisse. Voyons.
Et les quatre autres mecs à la table étaient dans le même état desprit. On était cinq en bandaison totale face à cette fille africaine.
Mes doigts ont atteint laine et lélastique. Comme brûlure. Mon recul, ma réticence ont fait comme un collapse. Toute la tablée a eu des yeux noirs à lAfricaine.
Elle a dit, chez nous, on vit nues sous les boubous. Ici, jai voulu être civilisée et porter culotte. Contrainte de chaque jour de lhomme blanc. Serait-ce erreur ? Culture dEurope.
Moi javais la main sur son buisson, sur le coton gonflé de son pubis. Et jenfilais deux doigts entre ses lèvres tandis que deux autres encadraient ses gonflés, pouce inutile par côté.
Le coton était trempé de son attente et mes doigts glissaient sur le frisottis épais comme luge en neige fraîche.
Je lui ai glissé à loreille, tu es la seule avec encore une culotte, va-t-en lôter et reviens nous ouverte en désirade.
Cest ce quelle a fait.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!